2ème rencontre - Digitalisation des PME : efficacité, compétitivité, innovation

3 juillet - 18h30-20h30
La digitalisation des petites et moyennes entreprises bouscule aujourd'hui les habitudes établies du monde économique. Si elle promet des gains de productivité, des opérations plus fluides ainsi que de nouvelles opportunités de marché, elle soulève aussi de nombreuses questions, notamment en matière de compétences et de capacité à s’adapter rapidement.

Pour les PME, l'enjeu n’est plus de savoir si la digitalisation va transformer leur fonctionnement, mais comment et à quelle vitesse elle va s’opérer. Le défi est d’autant plus pressant que le paysage technologique évolue à un rythme effréné. Face à la concurrence des géants du digital, les petites entreprises risquent de rester en retrait si elles ne parviennent pas à s’outiller efficacement. Pourtant, le potentiel est réel : commerce, services, industrie, agriculture… Partout émergent des cas d’usage concrets où le digital devient un levier de croissance majeur. Encore faut-il que les dirigeants de PME disposent des ressources, des compétences ainsi que de la vision nécessaires pour convertir ces opportunités en performance.

Les enjeux humains sont au cœur de cette transformation. Dans un contexte où les disparités d’accès au digital demeurent fortes, la digitalisation pourrait creuser davantage le fossé entre petites et grandes structures. Les compétences du futur – maîtrise des outils numériques, capacité d’analyse des données, culture de l’automatisation – restent trop peu représentées parmi les profils disponibles. Si elle perdure, cette situation pourrait accentuer les inégalités de compétitivité ainsi que les logiques d’exclusion.

Dès lors, des questions cruciales émergent : comment les chefs d’entreprise peuvent-ils monter en compétences sans devenir des experts du digital ? Quels modèles de collaboration public-privé peuvent accélérer l’accès à la digitalisation des PME ? Les dispositifs de formation intègrent-ils suffisamment la dimension technologique ainsi que managériale liée à la digitalisation ? Et, plus généralement, le cadre fiscal, réglementaire et stratégique permet-il à toutes les petites structures d’opérer leur transformation de manière équitable ?

Des initiatives locales voient le jour, portées par des acteurs convaincus du potentiel de la digitalisation pour l’essor des petites entreprises. Mais leur impact reste encore limité à des cercles restreints. Pour que le digital devienne un véritable levier d’inclusion, de performance et de souveraineté économique, il devient crucial de bâtir un écosystème accessible, cohérent et ancré dans la réalité du tissu des PME. C’est justement autour de ces enjeux structurants que s’articulera le prochain événement 100% PME dédié à la digitalisation, où des réflexions et des témoignages concrets viendront nourrir le débat ainsi que guider les entrepreneurs dans cette nécessaire révolution numérique.

1ère rencontre : PME & IA : Passer du potentiel à la performance

29 mai - 18h30-20h30
L’irruption de l’intelligence artificielle dans le monde économique bouscule les repères, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Si l’IA promet gains de productivité, automatisation intelligente et nouvelles opportunités de marché, elle cristallise aussi de nombreuses inquiétudes, notamment en matière d’emploi, de compétences et d’équité d’accès à l’innovation. Dans le tissu économique marocain, où les PME constituent l’épine dorsale de la création d’emplois, la question n’est plus de savoir si l’IA va transformer leur fonctionnement, mais comment et à quelle vitesse.

Le défi est d’autant plus pressant que les technologies évoluent à un rythme exponentiel. Face à la concurrence des géants du numérique et à l’émergence de modèles d’IA générative, les PME marocaines risquent de se retrouver marginalisées si elles ne parviennent pas à s’adapter. Pourtant, le potentiel local est réel : secteurs industriels, commerce, services ou agriculture… partout, des cas d’usage concrets émergent. Mais encore faut-il que les dirigeants disposent des outils, des compétences et de la vision pour transformer ces opportunités en performance.

Les enjeux humains sont au cœur de cette mutation. Dans un contexte où les inégalités d’accès au digital restent fortes, l’IA peut facilement devenir un facteur de fracture sociale. Les petites structures, souvent à faible intensité technologique, peinent à attirer ou former les talents capables d’intégrer ces technologies. Les compétences de demain – capacité d’analyse, maîtrise des outils d’automatisation, culture numérique – sont encore largement absentes de la majorité des profils disponibles sur le marché. Une situation qui, si elle perdure, pourrait accentuer les écarts de compétitivité entre entreprises et renforcer les logiques d’exclusion.

Dès lors, plusieurs interrogations s’imposent : comment les chefs d’entreprise peuvent-ils se mettre à niveau sans être experts techniques ? Quels partenariats public-privé peuvent accélérer la diffusion de l’innovation au sein des PME ? Les programmes de formation actuels intègrent-ils suffisamment la dimension technologique et managériale liée à l’IA ? Et, plus largement, le cadre fiscal, réglementaire et stratégique permet-il une adoption équitable de ces nouvelles technologies dans le tissu entrepreneurial national ?

Des initiatives locales existent, portées par des acteurs engagés pour la démocratisation de l’intelligence artificielle. Mais leur impact reste encore limité à des cercles restreints. Pour que l’IA devienne un levier d’inclusion, de montée en gamme et de souveraineté économique, il est urgent de créer un écosystème plus cohérent, plus accessible et plus ancré dans les réalités des PME. C’est autour de ces enjeux structurants que se déroulera le prochain afterwork 100% PME, consacré à l’intelligence artificielle et à ses applications concrètes dans l’univers des petites et moyennes entreprises marocaines.